En visite au Festival International du Film Métiers d’Art à Montpellier

9 mars 2014

Il s’agit, à chaque fois, d’émotion et d’aventure humaine. Le geste et la main, et la passion toujours.

Tissus & Artisans du Monde est parti à Montpellier, pour un week-end placé sous le signe des métiers d’art et du film, pour la 9e édition du FIFMA, le Festival International du Film Métiers d’Art, organisé tous les deux ans par Ateliers d’Art de France.

Après l’argile et le verre, cette année, le festival ouvre sa programmation à toute la diversité des métiers d’art. Sept matériaux sont ainsi mis en lumière sur la pellicule : l’argile, le papier, le métal, le bois, le verre, le cuir et le textile.

Pendant trois riches journées, c’est l’occasion unique de se plonger dans des mondes de sensations et d’images. Il y a mille et une façons de montrer les métiers d’art et les artisans-créateurs : par la fiction, l’animation ou encore le documentaire. Pendant le festival, on peut donc découvrir une trentaine de films en compétition, en provenance du monde entier : Canada, France, Belgique, Inde, Etats-Unis, Corée du Sud, Pays Bas…

Un jury composé de personnalités du monde de l’art et du film récompensera cinq réalisateurs présentés, pour encourager la création cinématographique et le regard porté sur les métiers d’art.

Parmi mes coups de cœur du festival, j’en partage deux avec vous :

Tout d’abord le portrait filmé de la magicienne du papier Isabelle de Borchgrave, une femme de caractère au talent unique, avec le film Cœur de Papier de Janik Cardiec. Nous ne sommes pas dans le textile et pourtant on est dans la même sensibilité: le travail de la couleur, des motifs, du costume.

Et mon deuxième coup de cœur a été diffusé également lors de la soirée d’ouverture. Il s’agit de cet étonnant film d’animation indien « The stitches speak (Tanko Bole Cche) » de Nina Sabnani qui raconte la création d’une école et d’une communauté d’immigrés pakistanais en Inde, tous réunis par la pratique du textile. Ce film original utilise les techniques traditionnelles du patchwork et de la broderie pour faire un récit tendre que j’ai beaucoup aimé.

Magali An